10 juin 2013


Post du 10 06 2013


Déjà 10 jours que nous avons retrouvé la terre ferme.







Nous avons quitté Flores et ses fleurs














 fini les ballades entre cascades et lacs.






Avant de partir il ne faut pas couper à la tradition. En effet les murs du port, assez récents, ne sont pas encore remplis des dessins « porte bonheur » relatant le passage des bateaux.






Les enfants sont à la tâche et contents du résultat. 






Ils auront le droit à un nouveau dessin à Horta. 












L’étape suivante est le port d’Horta sur l’île de Faial.
















C’est le port historique des bateaux en transat retour. L’occasion de retrouver les bateaux rencontrés à Flores.










L’occasion aussi de découvrir le bar mythique des sports « chez Peter ». il a perdu depuis quelques années une partie de son intérêt pour les navigateurs car les fax météo ne sont plus nécessaires à la navigation, le téléphone est devenu satellite, la poste restante de moins en moins utilisée. Il reste toujours un lieu de convivialité maritime et le témoin de l’activité baleinière de l’île depuis 3 générations. 



  



Nous partageons une belle soirée autour des traditionnelles crêpes. Les biligs sont de sorties.





C’est l’occasion de découvrir le cratère de Pico, l’ile en face, qui sort de la brume dans un beau rayon de soleil.





Une grande partie des bateaux regardent de près les fichiers météo pour ce qui sera comme nous la dernière étape de notre périple.


Nous ne savons pas si nous faisons le retour en une seul ou 2 étapes avec un arrêt au environ de la Corogne si la météo n’est pas favorable à la traversée du golfe de Gascogne.


Nous embarquerons Estelle et Sam pour cette dernière étape.


Le départ d’Horta est prévu pour le mardi 11 juin et nous espérons mettre en 10 et 12 jours pour rejoindre la Trinité sur Mer.


























3 juin 2013


Post du 02 06 2013


Bienvenue aux Açores avec une transat de Demoiselles !!!


Après cette première partie de retour vers la France et cette étape vers les Bermudes au près dans du vent, nous aspirions à une deuxième tranche plus « moelleuse ».

Décision prise avant le départ de privilégier le confort d’une route empruntant la route directe voire un peu plus sud en évitant le gros des dépressions passant plus nord.






Dernier moment pour les enfants avec leurs copains du bateau «la route des Mouettes » qui restent en attente d’un pilote automatique avant de partir. 







Dernier regard avec Stéphane, Skipper d’un autre bateau en stand by, sur les fichiers météo. La fenêtre n’est pas très grande et ne semble pas offrir de condition optimale pour les prochains jours. Nous sommes vendredi et elles seraient plus propices pour un départ à partir de mardi prochain. Trop long pour nous, nous décidons de lever le camp ce midi.






Nous quittons nos amis en souhaitant les revoir à Flores aux Açores.








Dernière photos de Saint Georges et de sa passe d’entrée qui n’est effectivement pas très large et plus facile à emprunter de jour. 









Nous remontons tout de suite au nord pour contourner une zone anticyclonique qui barre la route directe. Le lendemain midi nous touchons la bascule de vent attendue et partons pour une grande glissade de 3 jours avec un vent légèrement plus soutenu que prévu et surtout très peu de houle. Le bateau avance bien dans ces  conditions. 

Le soleil est au rendez-vous mais les températures un peu fraîches. Pourvu que ça dure !!!






Tout le monde s’occupe comme il peut. Les enfants avec les jeux de société, ipod, livres et un peu de CNED. 









Soazig à la cambuse fait des prouesses pour ne faire et refaire des pâtes, des pâtes et des pâtes. Elle alterne les produits frais et les réserves qu’il faut liquider avant notre arrivée en France.  Pour rythmer nos 15 jours, le dimanche c’est croissants au four, appréciés de tout l’équipage.










De mon côté, j’analyse les fichiers météo et essaye d'enchainer les différents systèmes météo pour que nous ayons des conditions confortables.
Justement le deuxième système qui nous rattrape est une dépression qui nous traverse. Nous restons le plus sud possible et pendant 48H00 nous filons au portant avec le plus beau surf depuis le départ : 14,2 nœuds !!!


Ensuite nous nous faisons enfermer à l’avant d’un anticyclone pendant 2 jours avant de remonter prendre une bascule de vent qui passera du sud est au sud et nous déposera sur Flores.






Le spectacle extérieur est assez monotone et seulement ponctué par l’apparition d’oiseaux de mer dont certains nous suivront pendant plus de 5 jours. Plus apprécié de l’équipage, les dauphins nous rendrons souvent visite plus particulièrement aux levés et couchers de soleil. Des cachalots feront aussi leurs apparitions.  













Au grand regret de Soazig, nous ne croiserons en tout et pour tout que 3 cargos et 2 voiliers.













Pendant la transat nous fêterons 3 anniversaires, celui du capitaine et des 2 mousses. Le far breton se transformera en crêpes- blinis, ce dernier n’appréciant que moyennent de par sa liquidité son passage au four incompatible avec la houle. Nous réussirons tout de même à y poser les bougies. 







Les 3 derniers jours sont forcément les plus longs et cette bascule de vent au sud est assez instable au niveau du vent autant en force qu’en direction ce qui nous oblige à des réglages très réguliers.

Le 31 mai à midi, ça y est nous apercevons Flores sous sa couverture nuageuse. Nous ferons notre entrée de port comme à l’habitude de nuit. Il n’est pas très grand et il y a déjà beaucoup de bateau. Nous verrons cela demain et nous couchons dans un lit qui ne bouge plus vers 4H00 du matin.

Notre première journée est consacrée au nettoyage du bateau.







Dès le dimanche, nous louons une voiture pour entreprendre la visite de cette île très verte percée de nombreuses cascades. 












Éléonore et ses frères ont déjà écumé les pontons et les enfants présents sont déjà des copains au bout de 24H00.




Nous prévoyons de reprendre la mer Mercredi vers Horta, distante d’environ une journée  de navigation car la météo n’annonce pas de vent pour les jours suivant