27 mars 2013


Post du 16 03 2013

Bienvenido a Cuba.


Ce sont les quelques premiers mots énoncés par le médecin Cuba en arrivant au port de Vita au nord-est de l’ile.
Avant cela nous avons fait une bonne traversée depuis notre dernière escale dans les îles vierges britanniques. Les 3 premiers jours se sont fait au près, sans houle mais aussi sans vent. 








Nous avons inauguré notre première baignade en pleine mer. 












Nous poursuivons vers Porto Rico avec un peu de trafic maritime.














Nous longeons la République Dominicaine pour trouver un peu de vent avant de reprendre le large et de laisser Haïti sous notre vent.










Nous sommes accueillis par ce médecin cubain qui vient vérifier que nous sommes en bonne santé. Après 20 minutes, il nous donne le droit de descendre le pavillon Jaune de demande d’entrée au pays que nous arborons sous le pavillon national cubain. Puis c’est le tour de l’inspecteur de l’agriculture de faire le tour avec Soazig des provisions du bord, et nous en avions un peu( !!!!), avec un air parfois interrogateur sur certains produits qui lui sont inconnus …enfin le chien de la lutte antidrogue monte à bord, un peu effrayé par les escaliers d’accès aux coques, et fait le tour du bateau. C’est la fin de la promenade mais pas des papiers !!!
Préparez vos stylos et calques, c’est parti pour des signatures dans tous les sens. Tout cela se fait dans une bonne ambiance, tout le monde peste contre cette paperasse mais il faut bien compter 2 heures pour en finir. La seule entorse à la procédure et la liberté laissés aux enfants de courir et se défouler sur le ponton pendant que nous rédigeons les derniers papiers.












Petite visite rapide dans le village le plus proche et premières découvertes des cubains très gentils et avenants. Le lendemain départ en taxi pour Holguin à une heure et première « casa particulares » pour notre première nuit dans un lit « terrestre » depuis notre départ de France. Visite de la ville le soir en bici taxi .










C’est le premier contact avec la musique cubaine présente partout. Au travers de la «Casa de la Musica » et de la « Casa de la Trova » (maisons présentes dans la plupart des villes cubaines pour promouvoir la musique), depuis  10H00 le matin, nous pouvons profiter de la salsa et du « sonne » cubains.











Nous réservons nos billets pour le trajet en bus vers Trinidad dans le sud-ouest. Nous poursuivons la visite de quelques lieux tout droit sortis des années 50-60 avec l’impression que la vie s’est arrêtée à ces dates.










En parlant de date, nous fêtons les 11 ans d’Eléonore dans un restaurant local avec une belle vue de nocturne sur l’ensemble de la ville.













Le lendemain 23H00 : Départ pour Trinidad
Le bus nous conduit« énergiquement » et toute la nuit à travers les villages illuminés pour arriver à 7H30 dans cette vieille ville aux rues pavées.












Nous rejoignons la « Casa Particulares » d’Elvira et D’Eddy respectivement professeur d’Espagnol et de Géographie où l’accueil y est chaleureux. La maîtresse de maison repère sur les passeports l’anniversaire d’Eléonore et nous offre un gâteau d’anniversaire . C’est le reflet de beaucoup des Cubains que nous avons croisés, toujours très attentionnés.











Visite de quelques monuments d’influences colonialistes entrecoupé des quelques pizzas locales pour 10 centimes d’euros. 

















Le soir cour de Salsa, à domicile, sous les goyaviers du patio. 
















Puis changement de casa pour celle d’Albertino d’un style plus traditionnel et colonial, plus proche du cœur de la ville. Déjeuner et dîner en terrasse.












Au détour d’un café, les enfants y font la découverte des percussions avec un musicien local (video 1).
Du coup nous ferons à Santiago 1 heure de leçon chacun. (video 2)







La Casa de la Musica de Trinidad est à proximité d’une grande esplanade et d’escaliers servant de gradins le soir et la musique coule au même rythme que le Havana club, « ron » cubain. 










Le lendemain 8H00 : Départ pour Santiago de Cuba  et arrivée à 20H30 dans une « casa particulares » toute aussi typique composée de chambres en enfilade et de l’autre côté d’une grande pièce de réception, du salon, du séjour en patio et des pièces de services. 













Santiago est riche de nombreuses influences :
- Hispanique et arabe en particulier au travers de cette maison qui date de 1514 (à priori une des plus vielles de l’arc antillais).
- Africaine au travers de sa population.
- Haïtienne et française au travers de l’exode des colons français de l’ile voisine.
























Mais la révolution n’est jamais loin au travers du Che , de Fidel et Raul qui continuent à être très présent surtout dans cette ville qui a été le cœur du premier renversement de pouvoir avorté, par le jeune avocat Fidel Ruiz Castro le 26 juillet 1953.




























Il semble que beaucoup de choses n’aient pas beaucoup évolué depuis. A commencer par les voitures américaines qui vont de la Cadillac de 1958 en passant par la Chevrolet de 1951….









D’autre part concernant les salaires, le cubain se doit d’être « inventif » pour compléter ses revenus car ils vont pour un emploi de bureau de 20 Cuc (dollars cubains convertibles dont le change est quasi équivalant à celui des USA) à 60 Cuc pour un docteur, cela nécessite de trouver des sources complémentaires de revenus.






Nous avons pris notre dose de végétation au travers d’une randonnée dans la sierra des Escambray.









 et l’ascension aux chutes du Caburni .








Enfin notre dernière visite prend la destination d’un parc aquatique, qui a difficilement résisté au dernier Cyclone Sandy, dont les aquariums sont à 90% vides car la mer est passée sur les bassins et a encrassée les pompes qui n’ont pu être réparées à temps. Le personnel a donc dû, à contre cœur, relâcher une grande partie des animaux pour qu’ils ne meurent asphyxiés.








Les enfants y trouvent leurs bonheurs avec un petit crocodile 

















et un show avec des dauphins.














Cerise sur le gâteau à la fin du spectacle, ils partent 

se baigner dans le bassin pour jouer avec  eux .





6 mars 2013


Post du 04 03 2013


Nous sommes mouillés dans la baie de Gorda Sound au nord de Virgin Gorda dans les Iles Vierges Britanniques et ça fait du bien !!!! Nous sommes arrivés après une belle nuit de navigation.
Notre bateau a de nouveau une grande voile (neuve).L’avitaillement est fait et nous pouvons continuer l’aventure. Elle se continuera avec Aurélie que nous embarquons jusqu’à Miami.
La fin  de notre longue escale à Saint Martin nous a permis de :







continuer à visiter l’ile avec une escale dans une serre à papillons où les enfants apprennent le développement de cet insecte et l’approche  de très près,








passer de bon moment avec Stéphane et Sarah et d’autres amis Lorientais, qui connaissent bien l’ile et avec qui nous avons partagé de belles soirées,








retrouver Sailor Moon, bateau suisse, que nous avions déjà croisé et qui effectue le même périple que nous et devait lui aussi faire une escale technique, moteur oblige,









- gérer la suite, avec l’organisation de notre escale aux USA,
- retrouver la classe et le CNED pour les enfants.



Nous descendons vers Saint Thomas Harbor pour faire nos papiers d’entrée de douanes et d’immigration mais c’est jour férié …sic !!!








Nous devions descendre dans les Bath par la suite pour visiter ces grosses formations de granit identiques à celles que nous rencontrons sur les côtes d’Armor. Nous filons donc directement vers les Bath que nous visitons entre 17H00 et 18H30.















C’est un moment magique avec ce coucher de soleil sur cet amas de gros cailloux ronds entrelacés dans une végétation luxuriante. 















Nous revenons au bateau plein d’images dans la tête en souhaitant finir la visite des lieux de bonne heure le lendemain matin pour éviter de devoir nous retrouver bloqué derrière un Américain « en surcharge pondéral » coincé entre 2 cailloux de 20 tonnes. 







La météo en décide autrement avec le vent et la houle qui vers 21H00 se lève et monte jusque vers minuit, rendant le mouillage plus qu’inconfortable et nous obligeant à rester en veille jusque vers 5H00 le matin. Rien ne devait se dérouler comme cela selon les derniers fichiers météo !!!!









Nous finissons notre visite sous la pluie le lendemain matin. Point positif, il n’y a quasiment personnes sachant que pour respecter l’endroit nous devons attacher les annexes à 20 mètres de la plage et finir à la nage. 









Nous repartons en fin de matinée pour faire notre clearence (douanes et immigrations) avec Daniel de Sailor Moon. Nous en ressortons après 2H30 de pourparlers avec un « a…..i » de douanier nous considérant comme des professionnels de la voile et nous chargeant de 88$ pour les 2 jours que je fini par lui dire rester dans les iles vierges.








Nous filons à nouveau vers Gorda Sound, un des seuls mouillages bien abrités de l’ile pour y passer une bonne nuit. 











Aujourd’hui, nous traverserons l’ile de Tortola par le nord pour mouiller à Jost Van Dyke. Ce sera notre dernière escale dans les vierges avant de prendre la direction de Cuba.
Il est possible que ce soit  « silence internet » pendant cette escale. Nous devrions atteindre les côtes américaines première semaine d’Avril