Post du 16 03 2013
Bienvenido a Cuba.
Ce sont les quelques premiers mots énoncés par le médecin
Cuba en arrivant au port de Vita au nord-est de l’ile.
Nous avons inauguré notre première baignade en pleine mer.
Nous poursuivons vers Porto Rico avec un peu de trafic maritime.
Nous longeons la République Dominicaine pour trouver un peu de vent avant de reprendre le large et de laisser Haïti sous notre vent.
Nous sommes accueillis par ce médecin cubain qui vient vérifier que nous sommes en bonne santé. Après 20 minutes, il nous donne le droit de descendre le pavillon Jaune de demande d’entrée au pays que nous arborons sous le pavillon national cubain. Puis c’est le tour de l’inspecteur de l’agriculture de faire le tour avec Soazig des provisions du bord, et nous en avions un peu( !!!!), avec un air parfois interrogateur sur certains produits qui lui sont inconnus …enfin le chien de la lutte antidrogue monte à bord, un peu effrayé par les escaliers d’accès aux coques, et fait le tour du bateau. C’est la fin de la promenade mais pas des papiers !!!
Préparez vos stylos et calques, c’est parti pour des
signatures dans tous les sens. Tout cela se fait dans une bonne ambiance, tout
le monde peste contre cette paperasse mais il faut bien compter 2 heures pour en
finir. La seule entorse à la procédure et la liberté laissés aux enfants de
courir et se défouler sur le ponton pendant que nous rédigeons les derniers
papiers.
Petite visite rapide dans le village le plus proche et premières découvertes des cubains très gentils et avenants. Le lendemain départ en taxi pour Holguin à une heure et première « casa particulares » pour notre première nuit dans un lit « terrestre » depuis notre départ de France. Visite de la ville le soir en bici taxi .
C’est le premier contact avec la musique cubaine présente partout. Au travers de la «Casa de la Musica » et de la « Casa de la Trova » (maisons présentes dans la plupart des villes cubaines pour promouvoir la musique), depuis 10H00 le matin, nous pouvons profiter de la salsa et du « sonne » cubains.
Nous réservons nos billets pour le trajet en bus vers Trinidad dans le sud-ouest. Nous poursuivons la visite de quelques lieux tout droit sortis des années 50-60 avec l’impression que la vie s’est arrêtée à ces dates.
En parlant de date, nous fêtons les 11 ans d’Eléonore dans un restaurant local avec une belle vue de nocturne sur l’ensemble de la ville.
Le bus nous conduit« énergiquement » et toute la
nuit à travers les villages illuminés pour arriver à 7H30 dans cette vieille
ville aux rues pavées.
Nous rejoignons la « Casa Particulares » d’Elvira et D’Eddy respectivement professeur d’Espagnol et de Géographie où l’accueil y est chaleureux. La maîtresse de maison repère sur les passeports l’anniversaire d’Eléonore et nous offre un gâteau d’anniversaire . C’est le reflet de beaucoup des Cubains que nous avons croisés, toujours très attentionnés.
Visite de quelques monuments d’influences colonialistes entrecoupé des quelques pizzas locales pour 10 centimes d’euros.
Puis changement de casa pour celle d’Albertino d’un style plus traditionnel et colonial, plus proche du cœur de la ville. Déjeuner et dîner en terrasse.
Au détour d’un café, les enfants y font la découverte des
percussions avec un musicien local (video 1).
Du coup nous ferons à Santiago 1 heure de leçon chacun.
(video 2)
La Casa de la Musica de Trinidad est à proximité d’une grande esplanade et d’escaliers servant de gradins le soir et la musique coule au même rythme que le Havana club, « ron » cubain.
Le lendemain 8H00 : Départ pour Santiago de Cuba et arrivée à 20H30 dans une « casa particulares » toute aussi typique composée de chambres en enfilade et de l’autre côté d’une grande pièce de réception, du salon, du séjour en patio et des pièces de services.
Santiago est riche de nombreuses influences :
- Hispanique et arabe en particulier au travers de cette maison qui date de 1514 (à priori une des plus vielles de l’arc antillais).
- Africaine au travers de sa population.
- Haïtienne et française au travers de l’exode des colons
français de l’ile voisine.
Mais la révolution n’est jamais loin au travers du Che , de Fidel et Raul qui continuent à être très présent surtout dans cette ville qui a été le cœur du premier renversement de pouvoir avorté, par le jeune avocat Fidel Ruiz Castro le 26 juillet 1953.
Il semble que beaucoup de choses n’aient pas beaucoup évolué depuis. A commencer par les voitures américaines qui vont de la Cadillac de 1958 en passant par la Chevrolet de 1951….
D’autre part concernant les salaires, le cubain se doit d’être « inventif » pour compléter ses revenus car ils vont pour un emploi de bureau de 20 Cuc (dollars cubains convertibles dont le change est quasi équivalant à celui des USA) à 60 Cuc pour un docteur, cela nécessite de trouver des sources complémentaires de revenus.
Nous avons pris notre dose de végétation au travers d’une randonnée dans la sierra des Escambray.
Enfin notre dernière visite prend la destination d’un parc aquatique, qui a difficilement résisté au dernier Cyclone Sandy, dont les aquariums sont à 90% vides car la mer est passée sur les bassins et a encrassée les pompes qui n’ont pu être réparées à temps. Le personnel a donc dû, à contre cœur, relâcher une grande partie des animaux pour qu’ils ne meurent asphyxiés.
Cerise sur le gâteau à la fin du spectacle, ils partent
se
baigner dans le bassin pour jouer avec
eux .